La petite histoire du placement de produit

Placement de produit

Le placement de produits a pris de l’ampleur avec le lancement du film ET lorsque Steven Spielberg a persuadé la firme Reese’s Pieces d’utiliser quelques bonbons chocolatés dans une scène clé du film (pour visionner cette séquence historique, cliquez ici).

Concrètement, les bonbons de Reese’s Pieces permettaient d’établir le contact entre un petit garçon et un extraterrestre. Après le lancement du film aux États-Unis, les ventes de bonbons de Reese’s Pieces augmentèrent de 65% dans les deux mois qui suivirent. Pas mal pour un placement qui coûta 1 millions $ US en promotion.

Pour la petite histoire (voir à ce sujet l’excellent article intitulé Placement de produit 101 rédigé par Christine Fortier), rappellons que Speilberg avait approché initialement le fabricant de friandises M&M. Mais le responsable de la publicité et des communications chez M&M avait refusé le placement de produit en question « estimant que le jeu n’en valait pas la chandelle ».

Plus près de nous, le placement de produits a fait des miracles en capital de sympathie pour la pétrolière Ultramar. Aux prises avec des problèmes d’image dans les années 80, Ultramar décida de s’impliquer à fond dans le tournage de la série Lance et Compte.

Après la première diffusion de ce qui allait devenir une série culte au Québec, la perception d’Ultramar changea pour le mieux. Les pleins d’essence répétés de Pierre Lambert chez Ultramar avaient fini par changer l’opinion que les Québécois avaient de la pétrolière.