20 chiffres clés sur les médias québécois selon Jean-François Dumas

Médias sociaux
Dans le cadre de mes interventions à l’antenne de l’émission de Benoît Dutrizac au FM98,5 à Montréal les lundis après-midi, j’ai la chance de partager l’antenne avec Jean-François Dumas, président d’Influence Communication. 
À l’aube d’une campagne électorale durant laquelle la couverture média jouera fort probablement un rôle central, voici les 20 caractérisques clés des médias québécois que vous devez garder en tête, ceci gracieuseté des entrevues de Jean-François Dumas et des bilans annuels d’Influence Communication
1. Trois groupes de presse génèrent à eux seuls plus de 80 % de l’information pour l’ensemble du Québec. C’est dire l’état de la concentration des médias au Québec. 
2. Année après année, l’actualité comporte au total entre 1,7 et 1,9 million d’éléments de nouvelles provenant des médias traditionnels au Québec. 
3. Les faits divers, le sport, la politique et les nouvelles locales représentent plus de 58 % de l’actualité au Québec en 2011. 
4. Dans les médias traditionnels, 85 % des nouvelles vivent et meurent en 24 heures ou moins / en comparaison, il y a dix ans, 69 % des nouvelles duraient moins de 24 heures.
5. Dans les médias traditionnels, seulement 12 % des dossiers subsistent jusqu’à 72 heures.
6. En revanche, dans les médias sociaux, on vit plus que jamais à l’époque du consommer/jeter : 95 % des mots clés disparaissent tout au plus en 120 minutes.
7. Généralement, une grosse nouvelle génère une couverture 19 fois plus élevée dans les médias sociaux que dans les médias traditionnels comme la radio, la télévision et les journaux.
8. Dans les médias traditionnels, une nouvelle importante obtient généralement un poids médias égal ou supérieur à 1 % sur 7 jours.
9. Environ une nouvelle sur 10 000 frappe la barre du point de pourcentage.
10. Une catastrophe, un scandale ou une campagne électorale atteint généralement un volume moyen de 3 à 5 %.
11. On considère qu’une nouvelle devient une éclipse médiatique lorsqu’elle occupe au moins 20 % du contenu d’information pendant un minimum de deux heures. 
12. L’été est le meilleur moment pour annoncer une mauvaise nouvelle : si une journée moyenne compte environ 7000 nouvelles, ce volume chute de 35 à 50 % entre juin et août. 
13. En 2011, nous avons accordé 40 % moins de couverture aux sujets économiques que les médias de l’ensemble du Canada et 2,18 fois moins que la moyenne internationale. 
14. Ceci dit, la cuisine occupe en moyenne 18 fois plus de place que la pauvreté dans les médias québécois. En fait, la cuisine surpasse maintenant le poids médias de la culture dans les médias d’ici. 
15. Dans le même sens, en 2011, le sport occupe 6 % plus d’espace chez nous que dans les médias de l’ensemble du Canada et surpasse la moyenne internationale par 32 % ! 
16. Le Canadien occupe à lui seul 79 % de toute la couverture sportive au Québec – une nouvelle sur dix (9,67 %), tous thèmes confondus. 
17. Au Québec, 0,6 % de l’actualité est « exclusive »; au total en 2011, quelque 102 000 nouvelles furent « exclusives » ou 279 nouvelles par jour, dans les journaux, à la radio, à la télévision ou sur le Web.
18. Sans surprise, la radio se révèle le média le plus actif pour couvrir les nouvelles locales. 
19. Cela me surprend souvent mais il semble que c’est à Montréal qu’on parle le moins d’actualité locale. 
20. Toujours pas convaincu de l’importance de la couverture médias pour les entreprises et les organisations publiques ? En 2008, Jean-François Dumas a établi un lien entre le poids médias des partis politiques en campagne électorale et le pourcentage de vote obtenu lors de la journée des élections. Que dire de plus à l’aube d’une campagne électorale au Québec ?