Publicité d’Adidas pour les Jeux olympiques de Londres 2012 mettant en vedette David Beckham

Entrevues Luc Dupont

Comme je le mentionnais dans un billet précédant, les Jeux olympiques de Londres qui vont débuter dans quelques jours vont générer des revenus totaux de commandite de l’ordre de 2,2 milliards de dollars, selon Advertising Age

Parmi les commanditaires officiels des Jeux de Londres (partenaires officiels de 2e rang à ne pas confondre avec les commanditaires officiels), on retrouve, BP, BMW, Adidas, BT, EDF, Lloyds TSB et British Airways. 
Parler d’Adidas comme on le fait dans ce message publicitaire de grande qualité, c’est bien sûr évoquer par la bande l’histoire d’une des plus grandes rivalités du marketing moderne – la bataille Adidas versus Nike – laquelle repose avant tout sur le capital émotion de chacune des marques, alimenté dans ce cas-ci par le joueur de soccer David Beckham.
En plus de favoriser l’attention et l’identification, les vedettes du sport bénéficient généralement d’un fort capital de sympathie qui, on l’espère, sera associé par glissement à la marque.
Pour acquérir rapidement un taux de notoriété satisfaisant, Friedman et Friedman confirment que la célébrité est un formidable accélérateur. Dans les faits, la vedette représente une assurance sur la visualisation du message publicitaire.
Pour des communications destinées à des millions d’individus, le porte-parole permet de livrer un message cohérent et fort.

Mais attention : si vous employez une star, il est important de vous assurer qu’il y a un lien entre la vedette choisie (un sportif britannique de grand renom pour des jeux se déroulant à Londres), le produit (le dépassement de soi sur le plan sportif) et le public cible (la planète). Sinon le message échouera le plus souvent.